Récital Martial Solal
Mercredi 23 janvier, 20h30
Place VIP incluant
une coupe de champagne et le programme
(68€ pour nous au lieu de 92€60)
Le récital sera suivi d'une rencontre avec le concertiste.
MARTIAL SOLAL donnera Salle Gaveau un récital exceptionnel en solo, le mercredi 23 janvier 2019. Ce concert marquera une sorte de « retour à Gaveau » puisqu’il existe déjà une histoire fameuse entre la Salle et Martial Solal.
Martial Solal a donné en effet dans ce lieu, les 3 mai 1962 et 11 décembre 1963, des concerts restés célèbres, en Trio avec D. Humair et G. Pedersen, sous le titre «Jazz à Gaveau ». Enregistrés et publiés en disques, ces concerts ont été réédités constamment depuis, sous tous les formats, et sont aujourd’hui disponibles sur les plateformes de musique en ligne. [Voir illustrations en pages suivantes]
Le label JMS distribué par PIAS a fait paraître en novembre 2018 un nouvel album solo de MARTIAL SOLAL, intitulé «Histoires improvisées».
Martial Solal, né le 23 août 1927 à Alger, est certainement le musicien français le plus important apparu depuis la disparition de Django Reinhardt.
L'ampleur de sa carrière et la richesse de son œuvre suffiraient à lui attribuer ce titre mais ce serait négliger l'essentiel : ses talents exceptionnels d'instrumentiste et l'incroyable fertilité de son imagination dans l'improvisation qui en ont fait l'un des pianistes les plus admirés, bien au-delà du seul cercle du jazz.
Débutant l'étude du piano à l'âge de six ans, il découvre le jazz à l'adolescence, par le biais de Lucky Starway, un saxophoniste qui lui fait connaître les enregistrements de Louis Armstrong, Fats Waller, Teddy Wilson, Benny Goodman, etc. et l'entraîne à l'accompagner. Fasciné par le sentiment de liberté que lui procure l'improvisation, Solal décide de devenir musicien de jazz en 1945. Cette initiation l'encourage à travailler sa technique pianistique.
Installé à Paris en 1950, il travaille dans des orchestres à la lisière du jazz et de la variété, gagnant progressivement une réputation qui lui vaut d'accéder rapidement aux studios d'enregistrement (avec Django Reinhardt en 1953, Don Byas, Lucky Thompson en 1956, etc.) et d'être sollicité dans les meilleurs clubs parisiens pour accompagner les solistes américains de passage, tout particulièrement au Club St Germain où il est fréquemment associé à Kenny Clarke et Pierre Michelot.
Reconnu comme instrumentiste brillant, il s'impose surtout comme soliste aux conceptions singulières en développant, dès 1953, une activité de leader d'un trio qui comprendra au fil du temps Pierre Michelot et Jean-Louis Viale, puis Guy Pedersen et Daniel Humair (1960-1964) et encore Gilbert Rovère et Charles Bellonzi (1965-1968).
Reconnu comme l'un des plus importants musicien de jazz à avoir émergé en France, comptant parmi les rares à avoirconquis l'admiration de ses homologues américains (Duke Ellington se fendit à son égard de compliments des plus élogieux), Martial Solal a fait office de « parrain » pour toute une génération de pianistes, notamment au travers d'une émission radiophonique sur France Musique dans laquelle il invita les plus brillants représentants de ses jeunes confrères, dont certains reconnaissent son influence : Manuel Rocheman, Jean-Michel Pilc, Baptiste Trotignon, Franck Avitabile, etc.
La création par la Ville de Paris en 1998 d'un concours international de piano jazz portant son nom rend hommage à son talent, tout comme l'attribution en 1999 du Jazzpar Prize, le « prix Nobel » du jazz.
Documents0