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Transition alimentaire : promesses et enjeux

HEC Stories

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23/08/2022

Épuisement des ressources, dégradation de l’environnement, paupérisation des agriculteurs, famine, gaspillage, malbouffe, vaches folles et poules grippées… Notre système alimentaire dysfonctionne. Or, selon les projections de la FAO, il faudrait accroître la production agricole de 70 % entre 2000 et 2050 pour subvenir aux besoins des 10 milliards d’humains qui peupleront alors la planète. Face à cette injonction, un changement des modes de production et de consommation s’impose. La transition vers une alimentation durable, véritable défi de civilisation, constitue un enjeu vital, mais elle est aussi un levier de croissance économique.


UN ENJEU DE SURVIE

Mondialisée, l’agro-industrie a surtout alimenté la course à la productivité et aux prix bas. Comment produire de la nourriture en quantité suffisante, de bonne qualité nutritionnelle et de manière durable? C’est le principal défi de la transition alimentaire.

Survie de l’homme

Survie de l’homme Le constat est sans appel : d’une part, selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), près de 800millions de personnes souffrent de la faim en Asie et en Afrique subsaharienne. De l’autre, les pays développés et en développement consomment depuis une trentaine d’années trop de sucre, de gras, de sel et d’ingrédients chimiques, sources de nombreuses maladies chroniques (obésité, diabète…). « On estime ainsi que 40% de la population mondiale se trouve en état d’insécurité alimentaire », alerte Jean-Louis Rastoin, professeur émérite à Montpellier SupAgro et fondateur de la chaire Unesco Alimentations du monde (1). La mondialisation rend aussi les pays importateurs vulnérables à la dépendance alimentaire. Selon la FAO, de 8 à 13millions de personnes dans 26pays pourraient connaître en raison de la guerre en Ukraine des émeutes de la faim. « La France, qui importe 70% de ses intrants agricoles, n’est pas à l’abri d’une flambée des prix », prévient Jean-Louis Rastoin. Si une crise empêchait le pays de s’en procurer, la situation deviendrait critique.

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