Nous avons le grand plaisir de vous inviter à la prochaine Heure H qui aura lieuLe mercredi 5 février 2019 de 19h à 20h30 à l'ASIEMavecFabrice BalancheLa Syrie épicentre du nouvel axe de criseLa révolte de 2011 a rapidement échappé aux Syriens, devenant un enjeu international au-delà de celui d’un changement de régime. La Syrie se trouve désormais à l’épicentre d’un nouvel arc de crise qui structure « l’affolement du monde », pour reprendre l’expression de Thomas Gomart, avec le retour de la Russie et l’ascension de la Chine sur fond de terrorisme islamique. En 2011, la plupart des analystes pensaient que Bachar al-Assad suivrait le sort de Ben Ali, plaquant sur la Syrie le scénario tunisien, comme l’avoua en 2016 Alain Juppé. Désormais, sa victoire ne fait plus de doute, contraignant les analystes et diplomates qui martelaient encore jusqu’à une date récente qu’il ne pouvait pas gagner à repenser des relations internationales où la realpolitik fait son retour en force. Ce manque de discernement sur l’évolution du monde pointe la nécessité d’un changement d’analyse sur les régimes et les sociétés du Moyen-Orient. Car, d’une part, les appareils de pouvoir y sont beaucoup plus résilients qu’on ne le pense et, d’autre part, les sociétés moyen-orientales sont largement structurées par le communautarisme au sens large.
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Nous avons le grand plaisir de vous inviter à la prochaine Heure H qui aura lieu
Le mercredi 5 février 2019 de 19h à 20h30 à l'ASIEM
avec
Fabrice Balanche
La Syrie épicentre du nouvel axe de crise
La révolte de 2011 a rapidement échappé aux Syriens, devenant un enjeu international au-delà de celui d’un changement de régime. La Syrie se trouve désormais à l’épicentre d’un nouvel arc de crise qui structure « l’affolement du monde », pour reprendre l’expression de Thomas Gomart, avec le retour de la Russie et l’ascension de la Chine sur fond de terrorisme islamique.
En 2011, la plupart des analystes pensaient que Bachar al-Assad suivrait le sort de Ben Ali, plaquant sur la Syrie le scénario tunisien, comme l’avoua en 2016 Alain Juppé. Désormais, sa victoire ne fait plus de doute, contraignant les analystes et diplomates qui martelaient encore jusqu’à une date récente qu’il ne pouvait pas gagner à repenser des relations internationales où la realpolitik fait son retour en force.
Ce manque de discernement sur l’évolution du monde pointe la nécessité d’un changement d’analyse sur les régimes et les sociétés du Moyen-Orient. Car, d’une part, les appareils de pouvoir y sont beaucoup plus résilients qu’on ne le pense et, d’autre part, les sociétés moyen-orientales sont largement structurées par le communautarisme au sens large.